21 cliniques, 4 régions linguistiques, une panoplie de métiers, mais surtout : des visages et des personnalités. Bienvenue dans notre nouveau format : one day with !
Dès aujourd’hui, nous partons à la découverte des métiers et des personnalités qui font vivre Swiss Medical Network.
Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Johann Fournier.
Collaborateur au service des admissions, Johann s’occupe, en tournus avec ses 7 autres collègues, du front-office (accueil des patients/divers renseignements) mais aussi du back-office (demandes d’admissions notamment). Il gère toute la partie administrative, de l’entrée à la sortie du patient !
Il est également en charge des plannings mensuels de ses collègues et s’implique dans le Comité events de la Clinique de Valère.
Alors, tout d’abord, cela dépend de l’horaire qui nous a été attribué. Avec mes collègues, nous nous répartissons le travail des deux réceptions – centre médical ou clinique - et faisons des horaires différents. Prenons une journée à la réception principale.
6h30
La journée peut commencer très tôt, avec l’accueil des patients qui viennent à la Clinique pour leur intervention ou pour un autre motif. On l’oriente dans le service concerné : opération, examen, prise de sang, consultation de plaies…
À partir de ce moment-là, et pour toute la journée, on répond à toutes les demandes, qu’elles proviennent des patients, des médecins, des collaborateurs ou des visiteurs. Notre objectif, c’est de répondre le mieux possible à toutes les personnes qui ont besoin de nous, pour faciliter leur travail.
On s’occupe en effet du front-office et du back-office en même temps, donc il nous arrive fréquemment d’interrompre nos tâches pour régler une autre situation.
Durant la matinée
On s’occupe principalement des entrées de patients, on traite nos courriers, les demandes d’admission et on s’attaque au programme opératoire : il s’agit d’un planning que l’on transmet aux médecins et anesthésistes, avec le déroulé des opérations/patients du lendemain, pour garantir une bonne organisation.
Ensuite, on téléphone aux patients pour les avertir de l’heure de rendez-vous de leur opération. On leur rappelle ce qu’ils doivent prendre avec, et on répond à leurs dernières questions – c’est important d’être rassurant, puisque nous sommes leur dernier contact avant le jour J !
De 13h à 16h
On s’occupe d’accueillir les patients qui viennent pour une consultation d’anesthésie, pour des perfusions ou pour une consultation de plaies. On prépare aussi les admissions du lendemain.
En fin de journée
À partir de 16h30, nous avons en principe finalisé les tâches prioritaires pour le lendemain, et notre rôle se tourne plutôt vers l’accueil et le renseignement des proches de nos patients, qui viennent pour leur rendre visite. Quand c’est possible, on essaie de prendre de l’avance sur le lendemain, pour faciliter le travail des collègues et que l’accueil du matin soit plus fluide.
Plutôt qu’un défi, c’est surtout un objectif que l’on se fixe : pouvoir proposer au patient un accueil à la hauteur de ses attentes, en répondant le mieux possible à ses demandes, et le plus rapidement possible.
On est souvent la première image de la clinique, je pense donc que c’est primordial d’être accueillant. Par exemple, j’aime bien regarder dans notre dossier si le patient est déjà venu récemment, afin de lui faire un accueil personnalisé. C’est une petite attention qui fait plaisir, et qui nous permet d’effectuer notre travail correctement. J’ai à cœur que le patient se sente bien dans notre établissement !
Sinon, je dirai de prioriser les tâches et de rester concentré, malgré les nombreuses sollicitations que l’on a dans la journée. On est un maillon de la chaîne qui doit fonctionner, et si on oublie de placer un patient ou qu’on se trompe sur un horaire, cela peut avoir pas mal de répercussions sur la suite.
Finalement, je dirais que c’est une place qui demande d’être très renseigné : nous sommes au centre de tous les services et l’on doit aider les patients ou les collègues/médecins sur des sujets très variés !
Tous les jours on a des contacts avec des personnes différentes, c’est très varié et central. Aucune journée ne ressemble à une autre, on apprend beaucoup et c’est très enrichissant.
Mais également de pouvoir se dire qu’on a pu être présent humainement pour des patients, c’est gratifiant.
Il paraît que les gens me trouvent drôle. C’est vrai que j’aime bien adopter le ton de l’humour pour mettre à l’aise les gens : pour moi, c’est important que tout le monde se sente bien, surtout les nouveaux !
Tout simple : j’adore le foot et le ski, et j’en fais dès que j’en ai l’occasion.
D’ailleurs je sais que tu es timide sur le sujet… mais il paraît que tu as même eu l’occasion de jouer contre une grande équipe ?
C’est vrai ! J’étais en voyage de trois mois quand j’ai reçu cette information. J’ai suivi le tirage au sort des équipes en live, en pleine partie de minigolf, et j’ai eu la surprise de voir que mon équipe jouerait contre BSC Young Boys. Manque de chance, le match était fixé 3 jours avant mon retour en Suisse… j’ai hésité pendant des jours, et finalement, j’ai craqué et suis rentré. Le lendemain matin, j’ai en effet pu jouer un magnifique match contre le BSC Young Boys. J’ai même eu la chance de me faire offrir le maillot d’un joueur… que j’ai donné quelques minutes après à un jeune… même si j’en rêvais aussi, j’étais content de voir son sourire, je me suis revu à son âge.
Un voyage tu dis ? Pendant ton expérience chez Swiss Medical Network ?
Exactement. Je suis parti trois mois en Asie : Sri Lanka, Malaisie et Indonésie. J’ai fait ma demande une année en avance et mes responsables ont été ouverts pour m’accorder ce congé. On a discuté pour trouver des solutions et on s’est mis d’accord sur la période estivale, qui est parfois un peu plus calme. C’est chouette de leur part, puisque cela faisait plusieurs années que je voulais faire ce grand voyage.