Articulation artificielle : comment me décider pour (ou contre) elle ?

Si votre médecin vous recommande une prothèse articulaire, c'est que vous souffrez probablement d'une usure articulaire très avancée qui vous cause des douleurs et limite votre qualité de vie. Néanmoins, c'est vous qui décidez en dernier ressort si vous souhaitez ou non vous faire implanter une prothèse articulaire. Il est important que l'opération vous convienne et que vous soyez prêt pour cette nouvelle étape de votre vie. Cet article peut vous aider à prendre la bonne décision.

Quel est le bon moment pour poser une prothèse articulaire ?

La décision en faveur d'une articulation artificielle nécessite un examen minutieux des circonstances individuelles. Le premier facteur, et le plus important, est l'ampleur de la douleur et la réduction de la qualité de vie qui en découle. La personne à qui l'on recommande une prothèse a généralement déjà souffert pendant très longtemps et n'a guère essayé d'améliorer sa situation personnelle. Toute personne souffrant gravement d'arthrose et ne parvenant pas à gérer les symptômes malgré les traitements conservateurs a généralement tout intérêt à se faire poser une prothèse articulaire.

Avez-vous épuisé toutes les options conservatrices ?

La chirurgie n'est pas toujours nécessaire. Les traitements conservateurs sont souvent suffisants pour gérer la douleur et améliorer la qualité de vie. Les méthodes conservatrices comprennent notamment des exercices réguliers de physiothérapie tels que le programme GLA:D pour renforcer les muscles et améliorer la fonction articulaire, les thérapies d'infiltration, les thérapies médicamenteuses, la réduction du poids et les aides orthopédiques telles que les semelles ou les attelles pour soulager la pression sur les articulations.

Quel est votre âge et votre niveau d'activité ?

Votre âge et votre niveau d'activité jouent également un rôle important dans la décision d'opter ou non pour une prothèse articulaire. Les prothèses articulaires durent normalement entre 15 et 20 ans. En cas d'infection ou de descellement, il peut être nécessaire de remplacer la prothèse plus tôt ou de procéder à une reprise chirurgicale. Chez les personnes très actives, l'usure de l'implant peut être plus importante.

L'arthroplastie doit donc être envisagée avec précaution chez les personnes jeunes et très actives. Pour les patients plus âgés, en revanche, l'amélioration de la qualité de vie peut être considérable grâce à une prothèse. Évaluez de manière réaliste vos propres attentes et objectifs et demandez-vous si vous êtes prêt pour la rééducation après l'opération et dans quelle mesure il est important pour vous de retrouver votre pleine mobilité et l'absence de douleur.

Où dois-je me faire opérer ?

Si vous décidez de vous faire opérer, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant sur le programme de prothèses de la clinique en question. L'idéal est que la clinique soit hautement spécialisée dans les prothèses. Le programme de prothèses doit également être basé sur une procédure accélérée, fournir de bonnes informations au patient et mettre l'accent sur le mouvement avant, pendant et après le séjour à la clinique.

La clinique hautement spécialisée Rosenklinik de Rapperswil a joué un rôle de pionnier dans le domaine des prothèses. En 2022, elle a été la première clinique de Suisse à introduire la procédure de traitement standardisée agile+®. Les procédures chirurgicales et anesthésiques ont été adaptées en conséquence, une équipe de gestion des soins s'occupe des patients et fait le lien entre tous les spécialistes concernés. Le programme a connu un grand succès : les patients apprécient la transparence des informations et l'accompagnement rapproché. Ils sont également souvent surpris de la rapidité avec laquelle ils peuvent remarcher après l'intervention. Ces succès renforcent la confiance en leur propre corps et prouvent qu'une prothèse n'est pas la fin du monde : Une prothèse n'est pas la fin du monde. Au contraire : elle vous ramène dans la vie de tous les jours.